Vous avez fait votre plan de projet (épisode 1), puis vous avez vérifié qu’il était au bon niveau de détails (épisode 2), tout en sachant qu’il y a une incertitude que vous allez découvrir.
Comment allez/devez-vous intégrer ces éléments dans la mise à jour du plan de projet ?
Oh là doucement ! On va TOUT intégrer dans le planning ? Non !?
Alors, comment choisir ce qui est important ? Comment savoir que cela sera important sur le projet d’après ? Bref, comment faire ?
1/ En appliquant la méthode de Management de Projet par le FLUX,
vous pouvez utiliser le Fever Chart pour identifier les moments où vous avez consommé du buffer.
2/ Prenez ces évènements et mesurez l’impact que cela a eu sur la consommation du buffer.
- Si le buffer a été consommé significativement par cet évènement (10%) alors il faut considérer l’évènement dans le projet futur
- Si le buffer n’a pas été consommé significativement, cela ne vaut peut-être pas le coup de détailler davantage.
- Regardez ensuite les tâches où vous avez récupéré du buffer et demandez-vous si les actions que vous avez entreprises, et qui ont permis de récupérer du buffer, doivent être intégrées dans le futur plan de projet. Cela évitera d’avoir un plan qui ne fait que se complexifier.
3/ L’oubli de tâche.
Ah, la fameuse tâche qu’on a oublié de préciser dans le projet et « qu’il serait bien de tenir compte pour la fois suivante parce qu’on ne sait jamais ». Dans ce cas, revenez à l’article précédent pour voir si cette tâche rentre dans les critères de découpage évoqués. En effet, très souvent, ces tâches sont des « détails » qui rassurent mais qui complexifient à terme la lecture du projet.
A ce stade, nous avons vu comment créer le plan, contrôler qu’il est pilotable et nous venons de voir comment le retour d’information autour de son exécution peut nous aider à le mettre à jour.
Toutefois, cela ne dit pas ce que nous pourrions faire pour réduire la durée du plan et gagner de la maîtrise dans l’exécution.
La suite à l’épisode 4…