Dernier article sur notre série sur l’utilisation du management visuel selon notre approche de Management de Projet par le FLUX.
Si vous souhaitez d’abord (re)lire les articles précédents, cliquez sur les liens suivants:
- Gain analytique du Fever Chart : Introduction
- Répartir les tâches entre les ressources & les projets
- Refaire l’histoire du projet rien qu’à sa lecture
- Détecter des actions d’amélioration continue
Lors de la journée découverte, nous décrivons des comportements typiques que nous avons eu l’occasion d’observer dans des environnements projets.
Même si c’est amusant de décrire ces comportements, il n’en reste pas moins que cela peut être des jugements de valeur !
Ainsi voyons si le fever chart peut nous aider à détecter certains de ces comportements. Prenons les deux graphiques suivants :
Sur le graphique de gauche, nous pourrions observer que le projet se déroule plutôt bien.
Ce qui est vrai. Mais notre œil averti commence peut-être à repérer un phénomène suspect.
En effet, le projet ne semble jamais vraiment dériver :
- Dès que je passe dans le rouge, je reviens dans le jaune
- Je suis très souvent pile dans la zone jaune
- Je fleurte systématiquement entre le jaune & le rouge
Étonnant non ?
Cette pratique est présentée sous le nom de la Loi de Parkinson. C’est le fait de toujours conserver la durée estimée initialement.
Cette loi de Parkinson peut être due à des comportements différents :
- Une personne peut aller plus vite pour réaliser sa tâche, elle ne le dit pas et s’arrange pour peaufiner la tâche et atteindre le temps… au cas où on lui demanderait d’aller plus vite la prochaine fois 😉
- Soit elle le dit, mais la ressource suivante n’est pas disponible, alors le temps gagné à l’échelle de l’individu n’est pas nécessairement un temps gagné sur le projet.
Ainsi dans le graphe de gauche, vous avez l’illustration d’une équipe qui adapte sa vitesse en fonction de la consommation du buffer.
Sur la partie droite, la situation est un peu différente.
De prime à bord, nous pouvons être satisfait de ce qui s’est passé. En effet, le projet s’est terminé sans consommer du buffer.
Cela indique que le projet a été plus rapide que prévu et qu’il y a encore peut être de la marge à l’intérieur des tâches.
Toutefois, il y a un autre phénomène suspect dans ce graphique. En effet, dans un premier temps, le projet stagne énormément. Puis, le projet avance pour sortir du noir. Puis il stagne de nouveau, avance rapidement, etc.
Ce phénomène est en fait une illustration du Syndrome de l’Étudiant à savoir attendre le dernier moment pour s’y mettre.
Dans ce cas précis, nous voyons bien ces Stop&Go jusqu’à 45/50% d’avancement. Ensuite, l’équipe projet accélère définitivement pour terminer son projet beaucoup plus rapidement.
Et vous, à quels types de comportements faites-vous face en gestion de projet ?
Merci d’avoir suivi cette série d’articles, nous espérons qu’ils vous aideront à comprendre notre approche et susciteront un intérêt qui nous permettra de nous rencontrer !
Pour toute question ou pour échanger autour de la gestion de projet, n’hésitez pas à me contacter anthony.fouque@agilea-group.com et n’oubliez pas de suivre AGILEA sur LinkedIn afin de connaitre les derniers articles, actualités, formations, missions… etc.